Mère Ignazia connut et goûta la bonté et la grandeur du Cœur de Jésus au moyen de l’austère école de la Croix, mais surtout grâce à la prière.
Voilà expliquées les longues heures, le jour et la nuit, passées dans la chapelle devant le Saint Sacrement.
Ce qu’elle aurait dit ensuite à ses filles, les décisions prises pour son perfectionnement spirituel et pour le bien de l’Institut, la générosité qui ne lui permettait pas de reculer devant la possibilité de faire “un peu de bien”, la douceur qu’elle employait avec tous, sa disponibilité à pardonner à n’importe qui, la force invincible que son comportement trahissait, même dans les circonstances les plus difficiles, tout cela venait de sa longue contemplation du Cœur de Jésus et qui n’était jamais assouvie.